
Je regarde une vieille photo. J’étais pas mal, avant. Pourquoi, chaque année, je me trouve de moins en moins bien ? Peut-être parce que c’est l’hiver ? Si vous passez l’hiver, vous verrez : l’été, c’est pareil. Vous savez comment on s’aperçoit qu’on est vieux ? Quand, même bronzé, on reste moche.

Le cheveu réagit à tout ce qui nous touche profondément : nos peurs, nos angoisses, le stress, etc. D’ailleurs, les vieux dictons et expressions du langage courant se révèlent bien souvent justes : » Il se fait des cheveux blancs » J’en ai les cheveux qui se dressent sur la tête « , etc. Antenne émettrice et réceptrice du corps humain, le cheveu en dit long, pour qui sait le décoder, sur l’énergie, les tensions, les souffrances ou les blessures que chacun de nous porte en lui. Pourquoi coupe-t-on ses cheveux longs ? Pourquoi change-t-on brutalement de style ou de couleur ? Pourquoi donne-t-on à sa coiffure un mouvement à droite ou à gauche, vers l’avant ou vers l’arrière ? Et que dire de tous les traitements que nous faisons subir à nos cheveux ? Ces façons de les contraindre peuvent-elles être transformées en des changements compris et acceptés, permettant ainsi l’embellissement de l’être ? Voilà autant de questions auxquelles cet ouvrage étonnant apporte un éclairage et des réponses claires et simples. Praticien et fondateur de lInstitut français de shiatsu, où il anime de nombreuses formations, Michel Odoul est également l’auteur de plusieurs autres ouvrages, dont le best-seller Dis-ino i où tu as mal, je te dirai pourquoi. Professionnel de la coiffure de haut niveau et dirigeant d’un salon à Paris, Rémi Portrait apporte toute sa connaissance aux particuliers, dans ses consultations, et aux professionnels, à travers les formations uniques qu’il a conçues et qu’il anime.

Dans cet ouvrage, l’auteur partage ses solutions pour lutter efficacement contre la perte de cheveux causée par des carences, un dérèglement hormonal, l’arrêt d’une pilule, l’après accouchement, le stress… Mais aussi des conseils qui stimuleront la pousse et rendront les cheveux plus beaux et plus forts.

Les cellules dégradées d’organes malades ou en phases de régénération libèrent des substances qui se déposent dans les glandes sudoripares ou sébacées avant d’être évacuées. On les retrouve dans les papilles germinatives des bulbes pileux ainsi qu’entre les couches. de kératines du cheveu. Les bulbes pileux démontrent donc l’état de santé d’un patient et permettent de déceler tout déséquilibre affectant le bon fonctionnement de ses organes. A l’instar d’un microfilm, la kératine des cheveux enregistre en effet, sous forme de traces, les dépôts de toxines, passages d’hormones et marques d’acides à l’origine d’anomalies. La personne a ainsi accès aux informations que son organisme a inscrites dans ses cheveux et peut prendre conscience de ses carences ou excès alimentaires, de sa discipline de vie, du fonctionnement de ses voies respiratoires, digestives, urinaires, etc. En plongeant visuellement dans la mémoire de ses cellules, il aura le reflet exact de son état physique et psychique. Le cheveu est donc le miroir de votre vie. Cet ouvrage, un véritable roman policier, nous apprend ainsi ce que nous faisons quotidiennement à notre corps. Comprendre pourquoi nous étions euphorique, malade ou fâché ces derniers temps contribue à retrouver son équilibre et éveille la conscience. A travers ses analyses, Robert Zirmi nous donne bien des conseils très utiles et souvent méconnus en raison de l’ignorance de notre bio-chimie interne.

Vous en avez assez de vous arracher les cheveux, voire les cils ou les sourcils ? Assez de cette manie qui transforme votre vie en cauchemar ? Vous n’osez plus sortir sans vous camoufler. Vous n’osez plus vous rendre chez le coiffeur. Vous ne savez pas comment arrêter ce geste qui est comme une drogue. Vous en avez honte, vous vous isolez. Vous n’avez le courage d’en parler à personne… Ce livre propose un parcours d’accompagnement, basé sur des thérapies efficaces comme l’ACT et des outils pragmatiques adaptés à chacun.
Cette approche comportementale vous guidera, pas à pas, pour vous libérer de cette addiction gestuelle plus fréquente qu’on ne le pense, peu connue, mais qui porte un nom : la trichotillomanie, et qui peut être soignée. Alors, fini de vous prendre la tête et de vous arracher les cheveux, Mon objectif : vous accompagner vers la guérison et vous permettre enfin de vivre en paix avec vous-même.

C’est une protection naturelle, fine et multiple que partage toute l’humanité. Aux quatre coins du monde, la place que la société lui accorde évolue depuis la nuit des temps, au fil des croyances, des modes et des traditions. Tous croient le connaître, mais il n’a pas fini de révéler ses secrets. Tour à tour siège de la protection divine ou symbole de liens magiques, image de force ou emblème de féminité, signe distinctif d’appartenance à un groupe ou attribut d’une individualité glorifiée, après avoir été soumis à d’incroyables traitements, il est devenu aujourd’hui l’objet de soins quotidiens.
Les scientifiques se penchent sur son origine pour mieux en comprendre la croissance, les cosmétologues s’ingénient à inventer des produits pour en modifier la forme ou la couleur. Qui est-ce ?… Notre cheveu.

Au croisement de l’anthropologie, de l’histoire de l’art ancien et contemporain, de la mode et des moeurs, l’exposition propose diverses mises en scène et mises en œuvre sur le thème universel des cheveux. Abordant l’idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d’abord sous l’angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus…
Comparant les coquetteries des Papous des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée ou des belles citadines africaines ou des « Merveilleuses » du Directoire, l’exposition avance vers l’idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté, mais aussi objet de perte (par l’âge ou la violence), symbole du temps qui passe et de la mort. Par leur usage nostalgique, les cheveux sont des supports de mémoire.
Restes humains, reliques, ils conservent un peu de l’aura et de l’énergie de leur propriétaire. Une large partie de l’exposition est consacrée à ces mana (pouvoir sacré des ancêtres) qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits « magiques » ou pour le moins dotés de pouvoirs que l’on s’approprie. La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains « objets » campés aux frontières de l’horripilant et de l’insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d’une expérience universelle.

Avant de devenir une parure naturelle, les cheveux furent, à l’instar des autres poils du corps, une toison protectrice contre les intempéries. Avec le développement des civilisations, ils permirent des coiffures somptueuses. Mais, ce qui frappa d’abord l’imagination, fut leur longévité, leur force, leur résistance au temps. De là, vint certainement l’histoire de Samson. Longueur et beauté les tirèrent vers le péché. Et ce fut l’histoire de Marie-Madeleine. Les rituels qui accompagnent leur première coupe et ceux qui suivent la mort, sont innombrables. Les croyances en leurs pouvoirs maléfiques ou bénéfiques sont étonnantes. Ici, ils servirent d’outils, ailleurs de médication. De modes en révoltes politiques ou pratiques castratrices, leur longueur fit sens. En un mot, » sur toutes les soupes » de l’existence humaine, » il traîne bien un cheveu « . Cet ouvrage en donne un bel aperçu.
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